Journaliste, essayiste et musicien
Samedi, à Lausanne, je parlerai des politiques de l’identité (plus connues sous le nom de wokisme) et du tort qu’elles font à la liberté d’expression, dans le cadre de la Journée libérale romande. Il est encore possible s’inscrire à ce beau rendez-vous qui permet d’échanger avec d’autres personnes intéressées par la liberté:
De riches échanges ce week-end à la Liberty School 2024 organisée par l’Institut libéral – une première en Suisse romande – avec Olivier Massin, Mathilde Berger-Perrin, Mark Schelker, Frédéric Jollien, Jerome Cosandey, Nicolas Jutzet… et des participants de tous horizons!
Le wokisme, beaucoup en parlent, mais peu l’ont vraiment défini. Ce courant venu des Etats-Unis, beaucoup en ont marre en Suisse, mais ils pensent aussi généralement que ce n’est pas un phénomène bien grave, que la Confédération est relativement épargnée par rapport à d’autres pays ou encore qu’il ne s’agit que d’une mode passagère.
Que de temps perdu! La Diffusion du wokisme en Suisse, un essai-enquête préfacé par le professeur de philosophie à l’Université de Neuchâtel Olivier Massin, tente une définition rigoureuse de cette idéologie et en montre les méfaits dans le pays au travers d’une série d’exemples pris sur les cinq dernières années.
Mon premier livre, qui défend également l’idée que la Suisse libérale a toutes les raisons de s’opposer à ce mouvement de fond et peut même servir de modèle de résistance, est dès aujourd’hui dans toutes les bonnes librairies. Et si vous ne le trouvez pas chez votre marchand favori, vous pouvez lui demander de le commander, ou le commander vous-même sur le site des Editions Slatkine. Je me réjouis de vos retours!
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Aujourd’hui, lors de la Journée libérale romande, à Lausanne, le directeur de l’Institut de philosophie de l’Université de Neuchâtel Olivier Massin a présenté un exposé extrêmement clair, intéressant et solide des points de tension entre libéralisme et éducation (a priori incompatibles si le libéralisme rejette tout paternalisme et qu’on part de l’idée que l’éducation implique du paternalisme).
Jonas Follonier 